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pour une psychiatrie de progrès derniers commentaires accueil manifeste pour une psychiatrie de progrès contact manifeste pour une psychiatrie de progrès par denisleguay dans manifeste pour une psychiatrie de progrès le 25 juin 2013 à 22:49 création d’un « collectif pour une psychiatrie de progrès » les membres du collectif soussignés pensent que le moment est venu de refonder les pratiques de la psychiatrie, de redéfinir son rôle dans la société, dans l’esprit d’un progres , nécessaire et attendu. progrès… … attendu par la société, ses usagers , qui veulent être davantage partie prenante dans la définition des priorités et des méthodes de soins, parce qu’ils sont les premiers partenaires des soignants et qu’ils ont acquis dans ces domaines une véritable expertise, … nécessaire parce que les pathologies psychiatriques et les questions de santé mentale sont devenues dans tous les pays développés des problèmes majeurs de santé publique, ce progrès… … est possible ! la psychiatrie est une discipline médicale complexe et exigeante, fondée sur une clinique repérable, apte à la description et transmissible. si cette clinique, nécessairement singulière, occupe l'espace intersubjectif, elle n'est pas pour autant radicalement ineffable ni inévaluable. la psychiatrie : - est orientée vers l’objectif du soulagement de la souffrance liée aux pathologies caractérisées, dans le champ de la prévention et des soins, - ne saurait répondre des dysfonctionnements et défaillances du registre social, éducatif, judiciaire, pas plus qu’aux préoccupations de maintien de l’ordre public, même si elle peut apporter sa contribution par un éclairage ou des interventions complémentaires, - doit en revanche s’intéresser très résolument au champ de l’accompagnement des personnes en situation de « handicap (d’origine) psychique ». ce champ, porté pour l’essentiel par le secteur médico-social, a sa fonction et ses objectifs propres qui ne sont pas ceux de la psychiatrie comme discipline médicale, mais ces deux domaines ont vocation à collaborer étroitement, au bénéfice de la qualité de vie des personnes, notamment dans le cadre des parcours de réhabilitation psycho-sociale. ce progrès reposera sur la recherche , insuffisamment développée et financée dans notre pays. cette recherche est un processus continu et jamais achevé, dont l’objectif essentiel doit être l’efficience thérapeutique . elle doit associer les sciences fondamentales, les sciences cliniques, l’épidémiologie, les sciences humaines et sociales. elle doit porter sur l’organisation des soins, sur les innovations thérapeutiques, médicamenteuses, psychologiques, ou systémiques, comme sur les techniques de réhabilitation, sur les processus d’évaluation comme sur les outils de compensation du « handicap (d’origine) psychique ». elle doit également porter sur une meilleure compréhension des logiques d’émergence des maladies mentales, et, pour une meilleure prévention et précocité des soins, sur la recherche d’indicateurs avancés du diagnostic et du pronostic fonctionnel. elle doit déboucher sur la mise au point de pratiques recommandables pour une meilleure qualité des soins et de la prise en charge. nous pensons aujourd’hui que le progrès des soins délivrés par la psychiatrie publique doit s ‘élaborer à partir d’un « secteur rénové ». le secteur psychiatrique a été conçu au début des années 1960. il doit être repensé, enrichi, complété, pour mieux répondre aux besoins des patients, aux attentes de la société et aux données de la science. a priori , tout patient doit bénéficier des méthodes de prise en charge qui ont fait la preuve de leur efficacité. il n’est plus possible que chaque équipe de psychiatrie « générale », oude psychiatrie infanto-juvénile, s’organise exclusivement autour d’une seule approche théorico-pratique. nous pensons également que la psychiatrie d’exercice libéral , comme celle qui est portée par le secteur associatif , doit trouver sa place au sein d’une offre de soins coordonnée dans un esprit de coopération avec le secteur public, et avec les autres spécialités médicales, pour mieux répondre à l’ensemble des besoins de soins exprimés par la population et en préservant la liberté de choix des patients. ce progrès doit être recherché en partant des besoins des patients . il doit s’illustrer par des objectifs de santé publique. il doit se traduire dans les « projets régionaux de santé », faire partie des objectifs suivis par les ars. des indicateurs doivent être déterminés qui attesteront des avancées accomplies dans les différents domaines : accès aux soins, précocité et qualité des soins, diminution de la mortalité et de la morbidité, diminution des invalidités et de la désinsertion consécutives aux situations de « handicap psychique », conséquences des pathologies (cf. le « livre blanc » de la psychiatrie française (2012). ce progrès devra être évalué , pour qu’il s’inscrive dans une démarche continue d’amélioration du système de santé. ce progrès ne pourra intervenir que si, dans le cadre d’un nouveau pacte sociétal, le champ et le rôle de la psychiatrie sont refondés par une loi , qui devra lui formuler des missions limitées et des objectifs de santé, la soustraire clairement aux logiques de maintien de l’ordre public , et garantir les droits des patients en veillant à leur accès effectif à tous les registres de la citoyenneté. nous pensons que les acteurs, usagers, professionnels, responsables de la société civile, partenaires sont aujourd’hui prêts et dans l’attente d’un tel progrès, qui doit être inscrit dans les projets prioritaires des pouvoirs publics. dr nidal abou-nabhan, pr jean adès, dr charles alezrah, pr jean-françois allilaire, dr marc antoni, dr guy ardiet, dr mikael banayan, dr patrick bantman, dr sophie-baron-laforêt, pr franck bayle, dr nadine bazin, dr michelle belhani, dr maurice bensoussan, dr laurent bernard-brunel, dr claire bertrand, dr laurent-david birman, pr philippe birmes, dr rachel bocher, dr gérard boittiaux, dr antonella bonafos, dr alain bonnefous, dr thierry bottaï, m. bernard botturi, mme valérie-boucherat-hue, pr thierry bougerol, pr jean-philippe boulenger, dr jean-clair bouley, dr samuel bouloudnine, dr stéphane bourcet, dr nadège bourvis, dr jean-pierre bouyssou, pr patrice boyer, dr eric brunet, dr pierre bucher, dr pascal cacot, mme marie-claire caloz-tschopp, dr olivier canceil, dr alain cantero, dr agnès caudrillier, dr jean-marc chabannes, dr patrick chaltiel, pr aimé charles-nicolas, dr walkher cheliout, dr alexandre christodoulou, dr nathalie christodoulou, dr philippe cléry-melin, m. alain cochet, m. michel cortial, dr david duroy, pr david cohen, mme magali coldefy, pr emmanuelle corruble, dr gérald cuegniet, dr anne dall’asta, dr daniel dassa, dr gérard dubret, dr marc dubuc, pr philippe duverger, dr y. elaazar, dr jean-michel eon, dr michel eynaud, pr anne fagot-largeault, pr bruno falissard, dr guillaume fonsegrive, dr nicole foucaud-muselli, dr martine fouchet, pr pierre fourneret, pr nicolas franck, pr philippe gaillard, dr thierry gallarda, dr bruno gallet, dr annie galvain-kelly, dr isabelle gasquet, m. bruno gaurier, dr alain gavaudan, dr patrick genvresse, dr alain gérard, dr jean-yves giordana, dr elisabeth giraud-baro, dr jacques glikman, dr pierre godart, pr philip gorwood, dr alain gouiffès, dr emmanuelle grandin-goldstein, dr anne grandsire, pr bernard granger, m. tim greacen, dr armelle grenouilloux, dr marc grohens, dr antoine guedeney, pr julien-daniel guelfi, mr eric guichard, dr anne gut-fayand, pr patrick hardy, pr marie-christine hardy-baylé, dr marc habib, pr emmanuel haffen, dr cécile hanon, dr yann hodé, dr jérôme holtzmann, dr david jacon, pr philippe jeammet, pr louis jehel, dr antoine jolivet, dr carol jonas, pr roland jouvent, pr jean-pierre kahn, dr blandine kastler, dr julien katz, mme clara kayser, dr farouk khelfa m’sabah, dr nadia kherraf, pr viviane kovess, dr stéphanie lafont-rapnouil, dr olivier lambert, pr christophe